Acte I, scène 1, vers 1-20

CHRYSALDE 
Vous venez, dites-vous, pour lui donner la main

 

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ARNOLPHE
Oui, je veux terminer la chose dans demain.

CHRYSALDE. 
Nous sommes ici seuls; et l’on peut, ce me semble, 
Sans craindre d’être ouïsy discourir ensemble.
Voulez-vous qu’en ami je vous ouvre mon coeur? 
Votre dessein pour vous me fait trembler de peur;
Et, de quelque quelque façon que vous tourniez l’affaire, 
Prendre femme est à vous un coup bien téméraire.

ARNOLPHE. 
II est vrai, notre ami, peut-être que chez vous 
Vous trouvez des sujets de crainte pour chez nous; 
Et votre front, je crois, veut que du mariage
Les cornes soient partout l’infaillible apanage

CHRYSALDE. 
Ce sont coups du hasard, dont on n’est point garant
Et bien sot, ce me semble, est le soin qu’on en prend. 
Mais, quand je crains pour vous, c’est cette raillerie 
Dont cent pauvres maris ont souffert la furie; 
Car enfin vous savez qu’il n’est grands ni petits 
Que de votre critique on ait vus garantis; 
Car vos plus grands plaisirs sont, partout où vous êtes
De faire cent éclats des intrigues secrètes …. 

 

 

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