Bernart de Ventadorn, “Quand l’herbe…” (strophes 5-8)

Bernart de Ventadorn, “Quand l’herbe…” (strophes 5-8)

[strophe 5]

Si je savais ensorceler les gens
mes ennemis deviendraient des enfants
de sorte que même pas un seul sache choisir
ni dire rien qui puisse tourner à notre dommage.
Alors je sais que je verrai la plus gracieuse
et ses beaux yeux et sa fraîche couleur
et je lui baiserais la bouche dans tous les sens
si bien que durant un mois y paraîtrait la marque.

 

[strophe 6]

 

Je voudrais bien la trouver seule
qu’elle dorme ou fasse semblant
pour lui voler un doux baiser
car je n’ai par le courage de le lui demander.

Par Dieu, dame, nous réussissons peu de chose en amour
le temps s’en va et nous perdons le meilleur
nous devrions parler à mots couverts
et puisque la hardiesse nous est d’aucun recours, recourons à la ruse.

Lisez attentivement les strophes 5 et 6 du poème.
Relisez-le en passant le curseur sur les expressions en gras,
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de la strophe 6

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