5 Hugo, “Souvenir de la nuit du 4” – Merlynn Pierre

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Victor Hugo...

 

Victor-Marie Hugo, du 26 février 1802 au 22 mai 1885, était un poète et romancier de la période romantique française et souvent appelé l’un des plus grands écrivains révolutionnaires.

Souvenir de la nuit du 4 est un poème écrit par Victor Hugo dans son livre Les Châtimentspublié en 1853. Le livre inclut plus de 100 textes dans lesquels Hugo dénonce la tyrannie et condamne Louis-Napoléon Bonaparte et les abus du Second Empire. Cependant, Hugo n’a pas toujours été un critique vocal de la monarchie. Après la Révolution de 1848, Hugo est élu à l’Assemblée législative et soutient initialement la candidature de Louis Napoléon cette année-là. Plus Napoléon évoluait vers l’autoritarisme de droite, plus Hugo se déplaçait vers la gauche. Après le coup d’État de décembre 1951, Hugo s’enfuit à Bruxelles. Son exil volontaire s’impose jusqu’en 1870 après le retour de la liberté et la reconstitution de la République. Au cours de cet exil, il écrit Les Châtiments où il déchaîne sa colère contre Napoléon et s’autorise à entrer dans toutes ses capacités poétiques en libérant son imagination. Dans Les Châtiments,Hugo expérimente le lyrisme, la forme et la rime, mais ses poèmes ont toujours été virulents et ont souligné sa frustration envers la monarchie.

 

Image: Pierre Langlois n’a plus de renseignements

 

Image: Lamentation over the dead Christ by Sandro Botticelli


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“Souvenir de la nuit du 4”

L’enfant avait reçu deux balles dans la tête.
Le logis était propre, humble, paisible, honnête ;
On voyait un rameau bénit sur un portrait.
Une vieille grand-mère était là qui pleurait.
Nous le déshabillions en silence. Sa bouche,
Pâle, s’ouvrait ; la mort noyait son oeil farouche ;
Ses bras pendants semblaient demander des appuis.
Il avait dans sa poche une toupie en buis.
On pouvait mettre un doigt dans les trous de ses plaies.
Avez-vous vu saigner la mûre dans les haies ?
Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend.
L’aïeule regarda déshabiller l’enfant,
Disant : – comme il est blanc ! approchez donc la lampe.
Dieu ! ses pauvres cheveux sont collés sur sa tempe ! –
Et quand ce fut fini, le prit sur ses genoux.
La nuit était lugubre ; on entendait des coups
De fusil dans la rue où l’on en tuait d’autres.
– Il faut ensevelir l’enfant, dirent les nôtres.
Et l’on prit un drap blanc dans l’armoire en noyer.
L’aïeule cependant l’approchait du foyer
Comme pour réchauffer ses membres déjà roides.
Hélas ! ce que la mort touche de ses mains froides
Ne se réchauffe plus aux foyers d’ici-bas !
Elle pencha la tête et lui tira ses bas,
Et dans ses vieilles mains prit les pieds du cadavre.
– Est-ce que ce n’est pas une chose qui navre !
Cria-t-elle ; monsieur, il n’avait pas huit ans !
Ses maîtres, il allait en classe, étaient contents.
Monsieur, quand il fallait que je fisse une lettre,
C’est lui qui l’écrivait. Est-ce qu’on va se mettre
A tuer les enfants maintenant ? Ah ! mon Dieu !
On est donc des brigands ! Je vous demande un peu,
Il jouait ce matin, là, devant la fenêtre !
Dire qu’ils m’ont tué ce pauvre petit être !
Il passait dans la rue, ils ont tiré dessus.
Monsieur, il était bon et doux comme un Jésus.
Moi je suis vieille, il est tout simple que je parte ;
Cela n’aurait rien fait à monsieur Bonaparte
De me tuer au lieu de tuer mon enfant ! –
Elle s’interrompit, les sanglots l’étouffant,
Puis elle dit, et tous pleuraient près de l’aïeule :
– Que vais-je devenir à présent toute seule ?
Expliquez-moi cela, vous autres, aujourd’hui.
Hélas ! je n’avais plus de sa mère que lui.
Pourquoi l’a-t-on tué ? Je veux qu’on me l’explique.
L’enfant n’a pas crié vive la République. –

Nous nous taisions, debout et graves, chapeau bas,
Tremblant devant ce deuil qu’on ne console pas.

Vous ne compreniez point, mère, la politique.
Monsieur Napoléon, c’est son nom authentique,
Est pauvre, et même prince ; il aime les palais ;
Il lui convient d’avoir des chevaux, des valets,
De l’argent pour son jeu, sa table, son alcôve,
Ses chasses ; par la même occasion, il sauve
La famille, l’église et la société ;
Il veut avoir Saint-Cloud, plein de roses l’été,
Où viendront l’adorer les préfets et les maires ;
C’est pour cela qu’il faut que les vieilles grand-mères,
De leurs pauvres doigts gris que fait trembler le temps,
Cousent dans le linceul des enfants de sept ans.

 

 

Questions sur le texte:

 

  1. Pourquoi l’insistance sur les détails? Qu’est ce que ça nous donne?

  2. Quelle est la fonction de violence dans le texte?

  3. Hugo a nommé Napoléon clairement. Pourquoi?

  4. Quelle est la différence entre la mémoire collective/historique et l’histoire elle-même?

  5. Qu’est ce qui rend un poème politique? Comment est-ce qu’on peut distinguer un acte politique d’une mémoire? Qu’est ce qui distingue un poème révolutionnaire d’un poème qui parle de révolution?

  6. Est-ce que la littérature transcend l’histoire ou est-ce que c’est l’inverse? Décrire la manière Hugo écrit sur la Révolution pour dire “la vérité”.

  7. Comment la poésie ou l’écriture générale sert-elle en réalité un argument politique?

  8. Comment l’intimité du poème sert-il en engagement politique?


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Souvenir de la nuit du 4 est un poème écrit par Victor Hugo un extrait du recueil dans Les Châtiments publié en 1853. Hugo a écrit ce poème en 1852 lors d’exil un an après le Coup d’État de Louis Napoléon Bonaparte.

 

Quelques thèmes me viennent à l’esprit mais pour commencer on va focaliser sur le contexte du poème. Le poème commence avec le plus-que-parfait et continue avec l’imparfait jusqu’à ligne 10 “On pouvait mettre un doigt dans les trous de ses plaies.” La ligne suivant est en passé composé “ Avez-vous vu saigner la mûre dans les haies” (v. 11). En utilisant le plus-que-parfait et imparfait le narrateur établit l’arrière fond du poème. On ne sait exactement ce qui s’est passé mais on est conscient qu’il y avait un événement traumatique. Aussi cette utilisation du temps passé renforce le fait que le poème commence avec les généralisations. “ Le logis était propre, humble, paisible, honnête./ On voyait un rameau bénit sur un portrait.” (v. 2-3).  Mais ça ajoute au récit du poème, le fait que ça soit un  récit simple, humble, intime. À première vue on peut dire banale. C’est un poème un alexandrin, il n’y a rien de spéciale sur la forme mais quand on arrive au content ça nous choque. Quand le narrateur introduit le passé composé, le lecteur est mis dans l’action– il n’est plus une témoigne mais un participant actif dans le récit.   Le symbolisme de la dateestsouligné par l’emploi de l’article défini “la” mais il n’y a aucune mention du mois et de l’année. On ne sait pas le nom de l’enfant et la deuxième ligne du poème “ Le logis était propre, humble, paisible, honnête” on peut décrire n’importe quel logement comme ça. Hugo utilise la technique de généralisation pour permettre une meilleure identification au drame. Mais la généralisation employée par Hugo souligne aussi la nouvelle quotidienne de la vie. Ces événements sont normal pendant une révolution. Le fait que la date précise n’est pas établie renforce l’intemporalité du poème–tout est en flou. Le récit est général mais le narrateur insiste sur quelques détails concrètes qui interrompt la généralisation pour nous rappeler que c’est une scène cruelle et dur–un mort d’enfant de 8 ans: “ L’enfant avait reçu deux balles dans la tête” , “On pouvait mettre un doigt dans les trous de ses plaies” “Ses pauvres cheveux sont collés sur sa temple” (14). Ce qui relie ces lignes est le fait qu’elles sont les détails anatomiques, ce qui souligne la monstruosité du crime. Le narrateur continue avec ces types de détails: “bouche pâles” (v.5-6), “œil farouche” (v. 6), “ses bras pendants” (v. 6-7), “on pouvait mettre un doigt dans les trous de ses plaies” (v.10) “mains froides” (v. 22). Les images qui les détails nous rendent sont déjà choquant mais le narrateur va plus loin et compare le corps du jeune garçon mort à autres chose “ Son crâne était ouverte comme un bois qui se fond” (v.11). Cette comparaison permet au lecteur de visualiser l’horreur de la scène. On voit cette juxtaposition de générale/spécifique avec les rimes aussi. La fluidité du récit est accentuée rimes “ tête/honnête” (v. 1-2), “ portrait/pleurait” (v. 3-4). “noyer/foyer” (v. 19-20) qui sont interrompu par des enjambements qui créent une rupture avec le rythme du poème: “ on entendait des coups/De fusil dans la rue où l’on en tuait d’autres.” (v. 19-20), “ce que la mort touche de ses mains froides/Ne se réchauffe plus aux foyers d’ici-bas !” (v. 22-23). “Cela n’aurait rien fait à monsieur Bonaparte/De me tuer au lieu de tuer mon enfant !” (v. 38-39). Il y a un aspect religieux de ce poème qui est souvent comparé avec la Piéta.  La grand-mère est décrite  comme la Mater Dolorosa comme on voit au tableau, avec son enfant sur ses genoux. Le narrateur dit “Elle pencha la tête et lui tira ses bas/ et dans ses vieilles mains pris les pieds du cadavre/ Est-ce que ce n’est pas un chose qui navre” (v.14). Avec cet enjambement la grand-mère parle au lecteur  peut-être pour le forcer en scène. Hugo écrit sa souffrance en langue directe, marqué par des tirets et utilisation de la première personne, par exemple “De fusil dans la rue où l’on en tuait d’autres. – Il faut ensevelir l’enfant, dirent les nôtres“ Et dans ses vieilles mains prit les pieds du cadavre.- Est-ce que ce n’est pas une chose qui navre !” (v. 14), “ Puis elle dit, et tous pleuraient près de l’aïeule :- Que vais-je devenir à présent toute seule ?” (v. 41-42). Dans ce discours la grand-mère exprime son désespoir, sa douleur et sa colère, on voit ça avec les points d’exclamation comme on voit dans les lignes suivants “ Est-ce qu’on va se mettre/A tuer les enfants maintenant ? Ah ! mon Dieu !/On est donc des brigands ! Je vous demande un peu,/Il jouait ce matin, là, devant la fenêtre !/Dire qu’ils m’ont tué ce pauvre petit être ! (citation). Mais avec les questions aussi “ Pourquoi l’a-t-on tué ? Je veux qu’on me l’explique.”(v.44) qui ajoute à l’absurdité du crime. Tout cela ajoute à la dimension pathétique chez la grand-mère: pas seulement parce qu’elle a perdu son petit-fils mais parce qu’elle n’a rien à faire avec la Révolution. C’est une personne faible et illettrée “ Monsieur, quand il fallait que je fisse une lettre/ C’est lui qui l’écrivait.” (v. 29-30). Elle ne perd pas seulement sa famille, mais sa manière de communiquer avec le monde aussi. Elle est rendue effectivement muet en perdant son petit-fils. L’enfant lui-même est décrit comme Jésus Christ comme un sacrifice ou martyr “Monsieur, il était bon et doux comme un Jésus.” (v. 35)que sa mort peut changer quelque chose ou inspirer les gens d’agir.

Dans ce poème Hugo évoque la répression brutale d’une révolte après le coup d’état de Napoléon Bonaparte le 2 décembre 1851. Hugo souligne cet événement dans les lignes suivantes: “Monsieur Bonaparte” (v. 38), “L’enfant n’a pas crié vive la République” (v. 46), “Il veut avoir Saint-Cloud, plein de roses l’été/Où viendront l’adorer les préfets et les maires (v. 56-57). Hugo s’inclut dans le récit en utilisant le troisième pronom sujet, “ On voyait” (v. 3), “Nous le déshabillons en silence” (v. 5), “ les nôtres” (v. 18), “ nous nous taisons” (v. 47). La présence d’Hugo affirme  que personne ne peut pas être passive dans une révolution, que tout le monde est, dans une certaine manière, forcé de participer. Hugo prend la position du peuple en diffamant Napoléon en utilisant cet événement spécifique. Ça nous mène à notre discussion centrale: comment écrit-on une révolution et comment ça diffère d’écrire d’une révolution. Je crois que c’est une distinction importante parce qu’il y a des implications pour les deux manières. Ce poème n’est pas juste un récit de ce qui s’est passé dans la nuit du 4, mais c’est plus fort. C’est une accusation et condamnation de la monarchie et Napoléon lui-même. Hugo ne veut pas seulement inspirer les gens mais il veut que la manière dont on pense à cet événement change. C’est ça qui rend le poème révolutionnaire parce que pour Hugo “La Révolution, toute la Révolution, voilà la source de la littérature du dix-neuvième siècle… Les penseurs de ce temps, les poètes, les écrivains, les historiens, les orateurs, les philosophes, tous, tous, tous, dérivent de la Révolution française. Ils viennent d’elle, et d’elle seule” (5).  Hugo critique Napoléon explicitement dans la dernière partie du poème. Pour faire cela l’ironie par exemple «  par la même occasion, il sauve/La famille, l’église et la société » (v. 55) et « c’est pour cela qu’il faut que les vieilles grands-mères/ De leurs pauvres doigts gris que fait trembler le temps/Cousent dans le linceul des enfants de sept ans » (v. 58-60). Donc Hugo écrit un récit intime pour critiquer la politique de Napoléon Bonaparte. Pour Hugo toute la littérature du dix-neuvième siècle est fondée sur la Révolution et que les écrivains pendant cette période ont une obligation d’utiliser leur travail pour agir contre la monarchie. Comme Sandy Petrey écrit  “The Revolution’s impact on language means that its presence in French literature is often concealed as well, for violation of semantic and syntactic protocols has since the Revolution had the potential of conveying a historical specificity independent of the object to which dissident language is applied. “ et “Melodrama arose during the French Revolution because it was a spectacular encoding of the Revolution’s understanding of language at work in the world.”  (12) . Même si le poème lui-même semble banale, la façon dont Hugo écrit est émouvant. Petrey écrit “Hugo’s claims that literature always accomplishes a sociopolitical mission resonates strongly with the principle that a text’s ideological thrust is in no way restricted to its socio-political content. Hugo’s assimilation of linguistic experimentation with revolutionary action must be extravagant, but it has the virtue of focusing squarely on the fact that a text’s historical message inheres in the form as much as in the objects of representation. What literature does to language is of no less historical impact than what it says with language.” (627) Pour Hugo l’écriture est l’arme contre la tyrannie et la chose qui aide à tenir le roi responsable. Quand on écrit quelque chose on encadre l’événement pas seulement dans l’histoire mais dans la mémoire collective aussi. La façon dont quelque chose est écrit peut influencer comment les gens interprètent l’événement et l’histoire. Hugo lui-même dit “la Révolution stérilisa chez nous les lettres et ne laissa aux écrivains que le choix entre l’échafaud, le suicide, l’émigration ou la servilité.” (5). Pour Hugo tout son inspiration vient de la Révolution mais il y a des autres auteurs qui ne sont pas en accord. Pour des auteurs comme Gustave Lanson, l’écriture de la Révolution nie les faits et la vérité des événements. Petrey dit Lanson shared Etiemble’s position that the truth is sufficiently stable for instability to be necessarily false. “Fausse de pensée” is Lanson’s term for the literature of the Revolution, or rather he believes that there was never a time when literary creation was “plus fausse de pensée” than during the revolutionary years” (7). Pour Lanson, les écrivains et l’écriture doivent jouer un rôle purement descriptif dans la mesure où ils doivent adopter une approche objective pour décrire les événements qui ont lieu. Cette idée de “fausse de pensée” est intéressant parce que l’acte d’écrire est nécessairement un acte d’interprétation. La manière dont on voit le monde, qu’on voit la révolution influencent comment on va écrire les événements. Petrey dit “Words are stable when society is static but become unruly and obstreperous when society is in flux. In all three cases, the greatest lie and the greatest truth are not given as themselves but must become what they are through lexical units made reliable or untrustworthy by the social generative process. The French Revolution is a reference of choice for so many of the human sciences not only because of the events through which it made and unmade a world but also because of the vifor with which is demonstrated the mutual impact of a world’s making and a word’s meaning.”  (9) Donc, il est difficile pour l’écrivain de rester neutre ou objective parce que l’écriture est un acte de négociation. Une négociation avec les faits de l’événement mais avec une négociation avec les valeurs de l’écrivain lui-même. Ça nous mène à l’idée de mémoire collective et comment ça figure dans la littérature de la révolution. Hegel dans son livre Philosophy of History explique “without memory of the past there is no history, in the sense of the events that are meaningful to the collective, events experienced by a collective that is aware of them. Collective consciousness presumes collective memory, as without it there is no law and justice, no political structure and no collective objectives. Without “history”, there is no history and no state.” (5).  L’écriture est inséparable. L’écriture rend les événements plus tangible et concrète. Amos Funkenstein écrit  “Just as a nation cannot or dance, neither can it speak or remember. Remembering is a mental act and therefore it is absolutely and completely personal… The memories of people who have experienced a common event are not identical, even if we assume a ‘unity of the intellect’.” (6). Donc pour reprendre ce que Lanson dit, il n’est pas possible d’avoir une fausse de pensée parce que la mémoire est subjective. Dans “Le souvenir de la nuit du 4” Hugo reprend toutes le mémoires et association qu’on a avec le sacrifice, martyr et victimes de la guerre et souligne tout cela en chaque vers. C’est ça qui rend le poème révolutionnaire et pas seulement un récit d’une révolution, c’est un oeuvre qui touche une partie abstraite du lecteur. Ça necessite une conscience de soi, Funkenstein continue “No memory, not even the most intimate and personal, can be disconnected from society, from the language and the symbolic system molded by society over many generations.” (7). La langue est une composition de signes et sons mais la manière dont réalise ces signes et sons est complètement individuelle mais on utilise les symboles comme un point de départ. C’est la même chose pour la mémoire–les faits sont un point de départ. Donc en demandant quelle obligation l’écrivain a-t-il en ce qui concerne la vérité ça dépend en quelle vérité. Ce que Lanson dénonce comme “fausse de pensée” Funkenstein argue c’est la conscience historique. Funkenstein dit “Historical consciousness also includes the development of myths or historical fictions” donc l’histoire n’est pas une collection de faits et chronologies, elle est une chose plus dynamique.


[Insert Works Cited + additional bibliographic materials here]

Funkenstein, Amos. “Collective Memory and Historical Consciousness.” History and Memory, vol. 1, no. 1, 1989, pp. 5–26. JSTOR, www.jstor.org/stable/25618571.

Petrey, Sandy. “Victor Hugo and Revolutionary Violence: The Example of ‘Claude Gueux.’” Studies in Romanticism, vol. 28, no. 4, 1989, pp. 623–641. JSTOR, www.jstor.org/stable/25600810.

 

Petrey, Sandy. “Introduction: Literature, Language, Revolution.” L’Esprit Créateur, vol. 29, no. 2, 1989, pp. 5–15. JSTOR, www.jstor.org/stable/26285817.

 

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