Mallarmé, “Les fleurs”
Assignment: Mallarmé, « Les Fleurs »
Mallarmé, “Les Fleurs”
strophes 1 et 2
Des avalanches d’or du vieil azur, au jour
Premier et de la neige éternelle des astres
Jadis tu détachas les grands calices pour
La terre jeune encore et vierge de désastres,
Le glaïeul fauve, avec les cygnes au col fin,
Et ce divin laurier des âmes exilées,
Vermeil comme le pur orteil du séraphin
Que rougit la pudeur des aurores foulées,
Mallarmé, “Les Fleurs”
strophes 3 et 4
L’hyacinthe, le myrte à l’adorable éclair
Et, pareille à la chair de la femme, la rose
Cruelle, Hérodiade en fleur du jardin clair,
Celle qu’un sang farouche et radieux arrose !
Et tu fis la blancheur sanglotante des lys
Qui roulant sur des mers de soupirs qu’elle effleure
À travers l’encens bleu des horizons pâlis
Monte rêveusement vers la lune qui pleure !
Mallarmé, “Les Fleurs”
strophes 5 et 6
Hosannah sur le cistre et dans les encensoirs,
Notre Dame, hosannah du jardin de nos limbes !
Et finisse l’écho par les célestes soirs,
Extase des regards, scintillement des nimbes !
Ô Mère, qui créas en ton sein juste et fort,
Calices balançant la future fiole,
De grandes fleurs avec la balsamique Mort
Pour le poëte las que la vie étiole.
auparavant, dans le passé
espèce de fleur, du genre gladiolus
rouge
peau
du verbe sangloter ; pleurer
frôler, toucher légèrement
disque de lumière que plusieurs artistes placent autour de la tête des personnages sacrés
variante orthographique ; poète
flétrir (plante...)