Maupassant, Le Bonheur 11???
Assignment: Maupassant, Le Bonheur
[Exposition:]
C’était l’heure du thé, avant l’entrée des lampes. La villa dominait la mer; le soleil disparu avait laissé le ciel tout rose de son passage, frotté de poudre d’or; et la Méditerranée sans une ride, sans un frisson, lisse, luisante encore sous le jour mourant, semblait une
plaque de métal polie et démesurée.
Au loin, sur la droite, les montagnes dentelées dessinaient leur profil sur la pourpre palie du couchant.
On parlait de l’amour, on discutait ce vieux sujet, on redisait des choses qu’on avait dites, déjà, bien souvent. La mélancolie douce du crépuscule alentissait les paroles, faisait flotter un attendrissement dans les âmes, et ce mot « amour », qui revenait sans cesse, tantôt par une forte voix d’homme, tantôt dit par une de femme au timbre léger, paraissait emplir le petit salon y voltiger comme un oiseau, y planer comme un esprit.
[niveau inférieur de la narration]
Je fis, voilà cinq ans, un voyage en Corse. Cette île sauvage est plus inconnue et plus loin de nous l’Amérique, bien qu’on la voie quelquefois des côtes de France, comme aujourd’hui.
Figurez-vous un monde encore en chaos, une tempête de montagnes…
pourvue de coupures sous forme de dents, par exemple "la roue dentelée" d'un méchanisme
ralentissait