Flaubert, Un coeur simple
Gustave FLaubert, Un coeur simple (1)
Il s’agit d’une série de procédés permettant à l’écrivain de jouer sur le rythme du récit, en provoquant soit des accélérations, soit des ralentissements.
Nous avons quatre genres de procédés:
1- l’ellipse
Elle consiste à passer un évènement sous silence, ce qui provoque une accélération de la vitesse narrative. TR=N TN=0
ex: “Pendant deux ans son mari lui parlait beaucoup de sa souffrance”
Ici on ne sait pas ce que le mari a dit, et donc il y a une ellipse dans la narration.
2- Le sommaire: Il consiste à résumer un évènement long en peu de lignes TR>TN
ex.: “Ils ne se quittèrent plus pendant 10 ans et il s’aimaient beaucoup”
Dans cette exemple, on résume ce qui s’est passé dans dix ans en une seule ligne.
3- La scène: Elle consiste à faire le récit d’un évènement assez bref en détail, ce qui provoque cette fois un ralentissement de la vitesse narrative. TR=TN
ex: “-Alors tu viens ce soir au bal? Bertrand répond: Non, Je ne ne pourrais pas, je dois travailler. “.
Ici, on transpose le dialogue entre les deux personnages, tel qu’il est.
4- La pause: Il s’agit le plus souvent d’une description, ou bien d’un commentaire du narrateur qui vient couper l’action, et provoque alors un ralentissement du texte.
ex: “La nuit était tombée et le ciel brillait avec ces étoiles qui scintillaient partout. Il y a avait un brouillard légée qui couvrait la forêt et qui ressemblait à un manteau blanc qui protégeait la sérénité des lieux.”
Ici on arrête l’histoire et l’action, et on fait une description.